jeudi 3 octobre 2024

Intermède pour se détendre

Rock Folk n° 73 de 1972:

 Intermède pour se détendre.

Il n'y a pas qu'ungemuth pour raconter des co.....ries. D'autres avant lui avaient déja frappés forts, notamment un certain Yves Adrien dans Rock et folk. Toujours le même journal de m......

Voyez par vous même. Quand on connait la renommée future de ce Road et du made in Japan de DP, on est obligé de se tordre de rire devant la justesse d'analyse de cet Adrien (...)

Mais pourquoi tant de nullards chez rock et folk?



mardi 1 octobre 2024

Ten Years After split

Copié sur Rock Classic :

The current lineup of  UK rock legends Ten Years After have announced that they're splitting up after 10 years together. The quartet will play their final shows in Germany later this year and then, in an unexpected plot twist, will continue with a new lineup. The band made the announcement just two days after performing at the Lahnstein Blues Festival in Germany.  

The band's statement, headlined "Thank you and goodnight", reads, "After 10 years of touring and recording together, the current lineup, comprising founder members Chick Churchill (keyboards) and Ric Lee (Drums); Marcus Bonfanti (Guitar/Vocals) and Colin Hodgkinson (Bass) have decided, amicably, to finish playing together at their last dates in November respectively at HSD, Erfurt and Scala, Leverkusen.

"The time spent through the decade together has been very rewarding, and throughout it the members formed a bond of mutual respect for one another as musicians, and a great social bond, outside of their term playing together. They had a superb relationship working and travelling together.

"The band members are indebted to the fans who have followed them through the years in Europe and the USA, and want to take this opportunity to thank each and everyone for their support and dedication. Also, they want to thank their Agents, their superb road crew(s), merchandise sellers, backline support and their record companies, both in Europe and the USA.

"For the future, Ric Lee is already working to form a Ten Years After lineup with new members to continue the good work set up by Chick, Marcus, Colin and himself. Ric plans to have the new band up and running early in 2025 and an album to be released in the spring."

Keyboardist Chick Churchill and drummer Ric Lee are founding members of Ten Years After, while guitarist Marcus Bonfanti and bassist Colin Hodgkinson both joined in 2014 as replacements for original bassist Leo Lyons and frontman Joe Gooch. The latter joined the band in 2003, replacing original frontman Alvin Lee.

Ten Years After tour dates

Oct 10: Wiesbaden Energy Rock Festival, Germany
Nov 21: Augsburg Spectrum, Germany
Nov 23: Erfurt HSD, Germany
Nov 27: Leverkusen Scala, German

Besoin d'une traduction ?

 

lundi 23 septembre 2024

A la CHATRE, en Indre, été 2024

Cet été, à la Châtre, en Indre, chez un marchand de journaux,  une très jolie et très sympathique maman (...) m'a dit que sa fille de 16 ans cherchait des infos sur de bons vieux groupes de rock. Je lui ai donné l'adresse de ce blog. Si elle y vient, voici de bons groupes des 70s par où commencer. Si je peux me permettre, elle doit absolument éviter Queen et Bowie, les deux les plus pires comme on dit dans le 38. Si elle aime ces deux là, désolé, je ne peux rien pour elle, ni pour les autres... 

Les commentaires seront les bienvenus. Mes préférences, liste NON exhaustive:

TEN YEARS AFTER (of course....)

 HAWKWIND

BUDGIE

GRAND FUNK RAILROAD

HUMBLE PIE

WHO

LED ZEPPELIN

AC DC

GROUNDHOGS

GOLDEN EARRING

TRUTH AND JANEY

BLACK SABBATH

DEEP PURPLE

STATUS QUO

THIN LIZZY

etc (cela veut dire 10,100,1000, autres). Cf le Hard Rock des seventies de Denis Protat.

samedi 14 septembre 2024

TEN YEARS AFTER San Francisco 1968

 Reçu il y a 5 minutes via Amazon.

 C'est le fillmore west 68 avec 2 cd. Le son est particulièrement bon, et j'ai déjà entendu pire!  C'est bien entendu un bootleg, il y avait déjà une version de ce concert mais sur un seul cd. Ici on a droit a quelques titres supplémentaires dont le très nerveux I want to now et le très bluesy I woke up this morning qui n'a rien a voir avec le morceau ayant le même titre sur Ssssh. Crossroads est bien enlevé aussi. J'ai l'impression que le son a été remasterisé. Il faudra que je vérifie. J'avais déjà cette version sous format Flac téléchargée je ne sais où. Il me semble que le son est moins bon sur mes anciens flac.

Je ne regrette pas cet achat, pas très cher (22 euros pour 2 cds)

Très beau "packaging" de 2 Cds. Livret inclus. 

Même concert avec 1 cd, pochette archi connue :

Suite à la question de Christian, à propos de transmission impossible 3 cd set, je peux affirmer que le CD1 est le même que ce concert San Francisco 1968, le 28 juin pour etre précis mais que le son est nettement moins bon. Sur ce dernier double CD rouge détaillé ci dessus, sobrement intitulé Fillmore west, le son a été nettement retravaillé et est audible.
Toutes ces recherches m'obligent à réécouter du TYA, et dieu, que c'est bon.

WOODSTOCK de Michka Assayas

 J'ai trouvé hier à la FNAC le nouveau livre de Michka Assayas intitulé Very Good Woodstock Trip.

Il fait 176 pages

Il contient 3 belles pages très sympas sur TEN YEARS AFTER avec une belle photo en noir et blanc d'Alvin Lee, inédite ( à mes yeux). Il y a même des infos inédites pour moi. Par contre, il se trompe sur l'origine du nom TEN YEARS AFTER. Il fait l'erreur classique de le rattacher à  la naissance du rock'n'roll, à peu près 10 ans avant. Je rappelle que c'est Leo Lyons qui avait lu cette expression en 1967 dans un journal qui relatait de la guerre du canal de Suez en 1956, soit 10 ANS APRES ! Il a proposé ce nom aux autres membres du groupe, qui ont accepté. Rien à voir avec la naissance du rock n roll. Confirmé par Leo himself, que j'ai rencontré plusieurs fois backstage. 

Tout le bouquin est de la même veine, très sympa et archi documenté non seulement sur les groupes, mais sur tout l'entourage du festival. Beaucoup d'images très belles mais en noir et blanc.

Où a t il eu toutes ces informations ? Parce que le livre est riche !

Comme il vient de sortir, et que le livre est très sympa, je ne mettrai pas ici les scans des pages de TYA. A vous de l'acheter. Il n'est pas très cher. Je mettrai les images dans un an. 

Voici la couverture :


 


vendredi 30 août 2024

Woodstock censuré

 Désolé, mais la page sur Woodstock a été censurée. Pourquoi ? Je ne sais pas.....

J'ai recu ça:

       Bonjour,


Comme vous le savez peut-être, notre règlement de la communauté 
(https://blogger.com/go/contentpolicy) décrit les types de contenus 
autorisés et non autorisés sur Blogger. Votre article intitulé "TEN YEARS 
AFTER WOODSTOCK" nous a été signalé pour être examiné. Nous avons déterminé 
qu'il enfreint notre règlement et avons donc annulé la publication de l'URL 
http://hearthemcalling2.blogspot.com/2024/08/j-9.html. Par conséquent, les 
lecteurs de votre blog n'y ont plus accès.

     Pourquoi la publication de l'article de votre blog a-t-elle été 
annulée ?
     Votre contenu a enfreint le règlement sur les logiciels malveillants et 
les virus. Pour en savoir plus, consultez la page du règlement de la 
communauté, incluse via un lien dans cet e-mail.

Si vous souhaitez republier l'article, veuillez modifier son contenu afin 
qu'il respecte le règlement de la communauté de Blogger. Ensuite, 
publiez-le sur la page 
https://www.blogger.com/go/appeal-post?blogId=4518101509250371842&postId=7755963892281268335
Cette opération déclenchera un nouvel examen de l'article. Vous pouvez 
peut-être intenter une action en justice. Si vous avez des questions 
d'ordre juridique ou si vous souhaitez examiner les options juridiques qui 
s'offrent à vous, consultez votre propre conseiller juridique.

     Pour en savoir plus, veuillez consulter les ressources suivantes :

Conditions d'utilisation : https://www.blogger.com/go/terms
Règlement de la communauté Blogger : https://blogger.com/go/contentpolicy

Cordialement,

L'équipe Blogger

Je signale aimablement à l'équipe Blogger que le titre I'm Going home a plus de 50 ans, qu'il est tombé dans le domaine public, c'est d'ailleurs pour ça que Chrysalis l'a gentiment pompé à Cotillion et à Michael Radleigh. Chrysalis s'est ensuite permis de faire paraitre ce double vinyle, les 50 ans écoulé.... Parution du Vinyle le 16.08.2024 pile poil  50 ans après le passage de TYA à woodstock le 16.08.1969, ....

L'Equipe Blogger, vous avez fait un excès de pouvoir !!!!!! Révisez les textes légaux.Décidément, la censure sur internet est de pire en pire, et de plus en plus illégale. Quand on sait que votre Patron Marc Zuckerberg, vient d'avouer qu'il a censuré des contenus sur la pression de l'administration Biden sur le mensonge du covid, vous êtes vraiment gonflés.

Je cite Wikipedia :  Le 26 août 2024, dans une lettre adressée au président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants aux Etats-Unis, Mark Zuckerberg déclare que, sous pression de l'administration Biden, il a censuré, sur les réseaux sociaux de Meta, certains contenus liés au Covid-19

Quelqu'un connait il un autre blog , mais libre?

votre page nous a été signalée... Qui s'amuse à dénoncer? Alors que ce signalement est pur mensonge et calomnie.....

mardi 20 août 2024

100 000

 Put......je viens de dépasser les 100 000 visites de ce blog.....J'en ai la larme à l'oeil. Vrai.

MERCI A TOUS 

Mêmes à ceux qui ne m'aiment pas, mais surtout à ceux qui trouvent ici des infos ou de la joie de retrouver nos 70s.......... 

Mille bises, bisous à tous,

Peace and love oserais je ecrire mais c'est tellement dépassé ce concept en 2024, qui est plutot war, hate, submission, terreur covidique politique, macronisme imbécile, bientot mpox debile, porteur d'une nouvelle vague fasciste.

Le post suivant,sur woodstock, en est le parfait exemple.  Ce post ci où je vous remercie a été publié environ 1 mois avant la censure haineuse de Blogger

 

 

 

samedi 20 juillet 2024

Le hard rock des seventies, Version Maouss costaud

 Le hard rock des seventies, Version Maouss costaud,toujours par Denis Protat. Ses deux précédents bouquins étaient déja énormes (ENAURMES), mais là,cela dépasse le bien, le mieux,le parfait, le plus que parfait. Stop j'arrête c'est tout bonnement génial.

Travail titanesque, quasi exhaustivité, bon gout (bons gouts).

Reliure de luxe,  coffret de luxe, papier glacé de luxe. 2 tomes de 700 pages denses chacun, excusez du peu.

Les pochettes ont dans la mesure du possible toutes été reproduites,et en couleur!!!!! Toutes.

6,6 kg d'excellente lecture (NB c'est en anglais, mais un anglais académique, facile à comprendre même pour quelqu'un qui n'a apprit l'anglais que jusqu'au bac.)

Ces deux volumes valent largement le prix qui peut paraitre cher, mais la qualité se paye,  surtout le made in France. L'imprimeur est Francais, basé dans la région Prisienne, c'est devenu hyper rare les livres imprimés en France! Qui renâcle quand il va acheter un smartphone à 700 euros, pour un truc qui sera obsolète dans 3 ans, fabriqué en Chine? 

Ses livres sont 3 fois moins chers (250 euros seulement). Mais pour l'instant je l'espère, uniquement disponible à Gibert, Bd St Michel à Paris. Evitez d'aller en chercher pendant les JO, vous risqueriez la bavure. (Porter quelque chose de lourd et volumineux est forcément douteux, surtout s il s agit de livres car obligatoirement plus que suspect pour un flic ou CRS)

Attention, il n'y a que 100 exemplaires en vente. Moi je suis plongé dedans.




samedi 6 juillet 2024

BUDGIE Live 1976 Saint Louis

 Trouvé sur une brocante à Lacs dans le 36 (!!!) près de la Châtre en avril 2024. Celui qui tenait le stand etait quand même un professionnel basé à Bourges, sans magasin fixe. Il avait une collection de "Verne" assez impressionnante.

On trouve maintenant plus de bons vinyls dans les petits patelins que dans les grandes villes (Lyon où le responsable des salons vinyls a pété une durite dans la tête, persuadé qu'il était que le Covid allait tuer tout le monde. Quel gros con...)

C'est le meme que les concerts déja sortis en CD, mais la pochette est très belle, et j'ai même la sensation que Verne a retravaillé l'opus.

Budgie etait vraiment un excellent groupe, mené par ce génie (?) de Burke Shelley.


 

mercredi 26 juin 2024

TYA WOODSTOCK Vinyle

 Grace à Christian (de Lorraine, rien à voir avec Loraine - avec un seul 'r' - la petite amie d'Alvin Lee avant 1973), j'avais récupéré la pochette du vinyl bien avant sa sortie.

La couverture est moche, sans aucune originalité ni aucune imagination. On dirait la pochette d'un CD bootleg faite à la va-vite. Elle est au moins gatefold avec un texte intéressant de Chris Welch dedans, datant de 2021....

L'ère des très belles pochettes du style de Cricklewood Green et Ssssh (entre autres) et même Live Fillmore east de 1970 est loin derrière nous...

La voici ci dessous.....

S'il n'y avait que la pochette de décevant, ce ne serait pas trop grave, mais ils ont amputé de plus de 2 minutes I'm going home qui tient une face entière du deuxième vinyl Pour ceux qui connaissent et vénèrent TYA, c'est un scandale. Sur le disque, elle fait 9'44 alors qu'en réalité elle fait 12'14 dans sa plus longue version connue. On peut la trouver dans plusieurs coffret de CDs cf les commentaires de Christian pour les détails dans l'article woodstock qui a été censuré.

Comme une face de vinyle peut durer un peu plus de 20 minutes, ils avaient largement la place de rajouter les 2 minutes et un chouia sur le disque.  Surtout vu le prix du double LP (38 euros. Excusez du peu)

Le disque est paru chez Chrysalis. Pourquoi ont ils fait cela? Pourtant, la date de sortie du Vinyle correspond exactement aux 50 années légales pour que le concert ne soit plus couvert par le copyright (droits d'auteur), (17 aout 1969 - 16 aout 2024). Cela permet à Chrysalis de ne payer aucun droit à TYA, à Cotillion (les premiers à avoir fait paraitre I'm Going Home sur le triple vinyle Woodstock I. A moins que la version intégrale de I'm going home soit encore sous Copyright, puisque la première version complète est parue 25 ans après le concert dans ce coffret.... 

Le reste des vinyles est par contre excellent. Y compris I'm going home si on n'est pas trop regardant et si on n'est pas pinailleur comme moi.

Et ici aussi, 38 cds pour les 50 ans quasi intégrale, que je n'ai pas, le prix étant prohibitif. A ma connaissance, il ne manquerait que deux morceaux. 

Ci dessous, les 38 Cds parus en 1969 exemplaires :

3899 dollars sur ebay. Avis aux amateurs... Le peace and love s'est transformé en fric and money

Après quelques recherches,  Les 38 cds avec la version complète sont parus chez Rhino Records qui eux seuls doivent posséder  les droits de la version complète. C'est ce que je pense. Quelqu'un a des infos plus précises?

Détaillé ici

morceau complet




samedi 15 juin 2024

CALOGERO

 J'ai acheté un Best Of de Calogero.

Etonnant, non, pour les habitués de mon blog?

Oui et non. J'ai regardé une émission où il y était, et j'ai trouvé ça pas mal du tout, mais mais pas suffisant pour franchir le pas d'acheter des vinyls.

Je suis tombé par hasard sur ce best of à Carrefour (!). 

Je me suis souvenu qu'il avait dit pendant la dictature Macron qu'il refusait de jouer devant des gens masqués, abêtis par ce masque inutile.

Pour le remercier de cette prise de position, j'ai acheté ce double vinyl. Si quelqu'un qui le connait lit cela, merci de le remercier pour moi. Merci à lui. Si tout le monde avait eu son intelligence, on n'aurait pas vécu ces 3 années d'enfer.

lundi 10 juin 2024

HAWKWIND : Stories from time and space

 Nouvel album d'Hawkwind.

Il n'est pas mal, mais ce n'est pas du Hawkwind 70s ni 80s ni 90s.... 

C'est calme, sans envolé lyrique comme avant. A part R.Chadwick à la batterie, les musiciens ont tous changé.

Il va falloir que je le réécoute pour avoir une idée plus précise.

J'ai trouvé un nouveau Budgie Live 76 sur une brocante à Lacs, près de La Chatre... En pleine campagne française....Edité par Verne, l'excellente maison de disque spécialisée dans les bons et très bons broadcasts. Le Pink Floyd BBC 70-71 est sublissime. Avec un son meilleur ou presque que les officiels.


vendredi 7 juin 2024

Magical Highs - Loraine Burgon

 


 Reçu Dimanche 30 juin 2024 (et oui! On travaille le dimanche chez Amazon)

345 pages - Photos inédites


La lecture n est pas aussi facile que j aurais souhaité.

Je viens de commencer le livre de Loraine Burgon en anglais, l ex petite amie d Alvin. Lecture facile mais pas trop. Plein de choses très intéressantes, non révélées dans la presse rock de l epoque, sur l'ère de TYA au tout début de 1966 à 1973. Ils se sont séparés en 1973 et sont restés en bons termes après. 

N'ayant jamais recherché les potins à propos de mes groupes préférés, je ne savais donc pas qu'Alvin avait vécu avec 3 femmes : Loraine, Suzanne avec qui il a eu une une fille, puis Evi avec qui il vivait quand il est mort en Espagne. 

L'article que j'ai lu un jour (quand? où?) où il était écrit qu'il avait vendu sa maison Hook End manor en Angleterre semble donc etre une grosse connerie, écrite par un journaliste débile (pléonasme).

Attention Loraine avec un seul r. On n'est pas en Lorraine voisine de l'Alsace !!!!! comme j'ai pu le lire par ci par là.


lundi 22 avril 2024

99 500 visites du blog

 Bientot 100 000 !!!!!! Merci à tous, même à ceux qui me détestent.

Encore un effort et les 100 000 sont atteints

Visitez dites33 aussi, il y plein de VRAIES bonnes infos .

J'ai trouvé avant hier sur le marché de La Chatre (36) un bouquin, avec une page sur Alvin Lee et sa guitare Gibson ES 335.

Mis en ligne dès que scanné.

mardi 26 mars 2024

mercredi 13 mars 2024

2024

 2024. Après avoir collecté toute ma vie la prose des autres, comme vous avez pu le constater juste avant, je vais moi aussi m'y coller, et faire la chronique/critique des albums de TYA et de chaque membre, avec objectivité (y arriverai-je???). Aller, je me lance :

Je viens de m'apercevoir que depuis de longues années je collectionne les chroniques et avis sur Ten Years After, alors que je n'ai jamais, ou presque donné mon avis sur TYA, notamment sur les disques du groupe, probablement parce que je pensais ne pas être à la hauteur des journalistes rock (hum….).

 Je vais donc m'y atteler, en commençant par le premier, l'album éponyme de 1967.

 TEN YEARS AFTER

En 1967, je n'avais que 10 ans. Il n'y avait que la télé (1 seule chaine) et la radio à l'époque. La télé ne passait quasiment jamais de rock. Bouton rouge n'est apparu qu'en 1968 sur, je crois, la deuxième chaine qui venait d'arriver. Je n'écoutais pas la radio, car je n'avais pas de "transistor". Je n'ai découvert TYA qu'à la vue du film Woodstock, en 1970, quand j'étais interne au collège à Villard de Lans. Et le pire, est que j'avais adoré un groupe, mais il m'a fallu des mois, voire un an, peut être deux pour savoir que le groupe que j'avais aimé dans le film s'appelait TEN YEARS AFTER.

Je n'ai donc découvert TYA qu'en 1971, à la sortie de "a space in time". Autant dire que j'avais loupé le meilleur avant. Je suis monté dans le train en cours de route si je peux dire.

De plus, je n'ai découvert le premier album qu'assez tardivement, peut être après "Rock'n'roll music".

D'ailleurs, au verso de la pochette de ce 1er LP, il y a une pub pour Watt.

Je me souviens avoir été très surpris du style de musique, léger, inhabituel avec le groupe que je connaissais. Il me semble que je n'ai écouté cet album en même temps que Recorded Live.

L'album commence par "I want to know" très rentre dedans, avec une intro à la guitare très nerveuse, et j'avais adoré d'emblée. La version initiale de "Help me" m'avait beaucoup plu, ainsi que la version de " I can't keep from crying" que je connaissais déjà, donc je l'avais déjà entendue avant (Recorded Live). Spoonful très blues, très Howlin' wolf qui m'avait immédiatement plu. Les autres titres me semblaient anecdotiques et datés (adventures of a young organ, feel it for me, love until I die, don't want you woman).

Une chose m'avait frappé, c'était la qualité du son, qualité retrouvée sur tous les disques DERAM, filiale de DECCA. (Chicken Shack : Imagination Lady). J'avais déjà noté que tous les TYA parus chez Deram avaient cette qualité sonore, non retrouvée chez Chrysalis par la suite. Finalement, j'avais beaucoup aimé ce disque alors que ce n'est pas du tout le style du TYA d'après. A l'époque, outre TYA, j'écoutais surtout Black Sabbath, Deep Purple, Hawkwind, un peu Led Zeppelin, mais pas trop, car trop soft à mon gout. Donc loin de l'esprit du premier album.

UNDEAD

Acheté je crois, si mes souvenirs sont bons, en même temps que TYA, ou peut être avant à cause de "I'm going home" qui faisait son apparition dans cet album, un an avant le film et les LPs de Woodstock que j'avais vu bien avant. D'emblée j'avais été conquis par la qualité du son, excellent, l'ambiance chaude du disque. On se serait cru au Klook's kleek, salle ou a été enregistrée cet album. Alvin n'aimait pas le son de ce disque. C'est bizarre, parce qu'il est 10 fois meilleur que le son de "recorded live". La version de "I'm going home" est agressive à souhait, la guitare bien acérée, la voix bien placée, basse, batterie et orgue très audibles. Rien à reprocher je trouve. Bon les autres titres ne sont pas ce que je préfère, car très (trop) jazz. Mais moi qui n'aime pas vraiment le jazz, je trouve ces titres très bons, car très jazz old school. J'ai vite appris que cet album a été enregistré avant leur première tournée américaine comme carte de visite, à la demande de Bill Graham, propriétaire des Fillmore East & West quand il les avait invités à venir jouer dans ses salles. Belle carte de visite et essai réussi à mon avis. Ils auraient pu s'arrêter là avec les titres jazz, mais ils les ont joués encore longtemps après en concert. Dommage. La réédition avec des bonus tirés de ce concert est bien plus intéressante.

 STONEDHENGE.

Les choses sérieuses commencent avec cet album. Des titres imparables, incontournables "no title", "Hear me calling" "Speed kills", "going to try".

La pochette d'abord, très belle, très époque, avec les dolmens de Stonehenge. Le titre de l'album contient un "d" supplémentaire. Pas besoin d'explication je pense. J'ai mis quelques années avant de voir cela. Je tiens à éliminer d'emblée les titres solos de chaque membre. Tous ennuyeux au possible. Dispensables. De même "woman trouble", blues/jazz ennuyeux pour ne pas dire plus. Heureusement les autres morceaux sont excellents : les psychédéliques "going to try" et "no title", ce dernier avec sa longue intro douce et envoutante, avant le déchainement des instruments, guitare en tête, que j'aime ce morceau! "Speed kills" avec son intro de loco qui démarre, puis le rythme collé sur la locomotive lancée à toute allure, et Hear me Calling, morceau génial et repris par Slade. Petit bémol, après l'intro reconnaissable entre mille, l'arrivée simultanée des autres instruments est enregistrée de façon brouillonne, je trouve.

Excellent album le premier de la trilogie qui comme les trois mousquetaires, étaient quatre.

Le premier vrai TYA à mon sens.

 SSSSH.

Que dire de cet album. C'est l'album de la consécration, l'album sorti pendant Woodstock, mais un an avant la sortie du film. Que du bon dedans (sauf 2 titres, pénibles).

"Bad scene", mon morceau préféré ouvre la face 1, avec une voix agressive, une guitare très nerveuse, une guitare rythmique excellente, une batterie de métronome et une basse créant un mur sonore incroyable. Mon morceau fétiche, préféré à I'm Going home, et de loin! Ensuite deux  morceaux faibles, Two time mama, avec cette guitare criarde en intro que je n'aime pas, gnangnan, suivi de "stoned woman"  mais à peine un peu meilleur.

Heureusement ensuite arrive "good morning little schoolgirl, grandissime, avec le duo basse-guitare, et cette rythmique tchacapoum d'un Ric Lee très en forme. Très swinguant. Le swing était la marque de fabrique de Ric Lee.

Face 2 : A nouveau deux titres faibles "if you should love me" passable suivi d'un morceau très nul "I don't know that you don't know my name". Rien que le titre déjà est très nul. On passe vite, et après suit un de mes titres préfèrés, "the stomp", jamais repris Live par la suite. Quel dommage, ce morceau est bourré de rythme, de feeling, et quel son!  Le mot Stomp est intraduisible. C'est le bruit du pied qui tape la mesure par terre.

L'album se termine avec un titre très électrique et très blues "I woke up this morning", très dense, avec un long solo de guitare dans lequel on entend la peine de celui qui se réveille et qui constate que sa chérie est partie. Du lourd.

Bien que cet album soit très inégal, avec des faiblesses, il reste quand même parmi les meilleurs à cause de 4 titres monstrueusement bons.

Et la pochette: Plus 70s qu'elle, franchement y a pas! La photo de la couverture a été prise par Graham Nash, de Crosby, Stills and Nash. Excusez du peu.

C'est le deuxième de la trilogie des quatre.

 CRICKLEWOOD GREEN.

Troisième et avant dernier de la trilogie.

Avec celui-ci TYA, frôle la perfection. Pas de faiblesse ici. Le son d'abord est excellent (Andy Jaworski aux manettes), tous les instruments sont magnifiés chez Deram.  Les titres parfaits ou presque. Beaucoup moins de titres pénibles. Les trois premiers titres de la face 1 sont parfaits, excellents, très 70s, avec un poil de psychédélisme lourd. "Working on the road, Sugar the Road (ils aimaient apparemment les routes mdr), 50000 miles beneath my brain et son crescendo jouissif, et les longs solos. On est très loin de "on the road to freedom" enregistré 5 ans après, si décevant.

La face un se termine avec year 3000 blues avec ses paroles glaçantes de fin du monde civilisé, et le refrain léger très loin de l'horreur des paroles…

Face deux ils commencent avec un blues/jazz un peu chiant (très chiant) puis vient un des meilleurs morceaux "love like a man". Quand j'étais ado, au collège, on fredonnait l'intro, mais avec d'autres paroles (connaissez vous les varaps à Duthu etc ) que certains reconnaitront peut être en me lisant, mais sans savoir que c'était un morceau de TYA. Je ne l'ai découvert que bien plus tard. Quel refrain, quel solo. Ric, chick et Leo très présents et parfaits (j'ai lu quelque part que ce morceau aurait été écrit ou fortement suggéré par Leo. Mais je ne sais plus ou j'ai lu ça. Ou c'est peut être Leo qui me l'a dit. Je ne sais plus. (Je connais personnellement, Ric, Chick et Leo maintenant). Ensuite vient Circles et son refrain reposant mais pas ennuyeux et le dernier "as the sun stills burns away" avec son refrain angoissant et envoutant ….Avec year 3000 blues, ces deux titres reflètent une peur de la fin du monde.

Et cette pochette incroyablement belle. La statue ne représente pas un soldat prussien de la guerre de 1870, comme j'ai pu le lire dans Best n°22, mais un soldat anglais, de l'époque de Cromwell ou quelque chose comme ça.

 WATT

Le quatrième et dernier de la trilogie. Mon préféré. Le son est excellentissime, la voix d'Alvin grave très bien enregistrée, et la guitare presque saturée, grave. Basse, Batterie et claviers superbement mis en valeur.

Les critiques de l'époque n'aimaient pas cet album, parce soit ils ne l'avaient pas écoutés, soit ils étaient tous contaminés par Rock' n' Folk, ou devenus sourds … Pourtant, qu'il est bon ce disque !

Il commence par "I' coming On", très rentre dedans et très rock, que j'adore, avec un solo de guitare éblouissant, dans la lignée de Bad Scene (SSSSh). Puis des titres les uns meilleurs que les autres : "my baby left me," avec ces deux crescendos, cette guitare saturée et cette voix d'Alvin grave. Think about the times étrange mais envoutant. I say Yeah, entrainant, repris et magnifié par le TYA actuel avec M. Bonfanti. J'avais eu du mal à aimer ce titre avant, mais Marcus m'a appris à l'apprecier.

Face deux, cela commence avec le mauvais titre du disque "the band with no name". On oublie.

Ensuite "gonna run" avec ses paroles angoissées, cette musique rock, puis jazz-rock, sur fond de bruits de voiture. Jouissif.

"She lies in the morning" : celui là aussi, j'ai eu du mal à le comprendre. La première partie assez quelconque, reprise sur le 45 tours suivie ensuite de digressions très psychédélique. J'adore ce morceau maintenant que j'ai compris le début du morceau, surtout après l'avoir écouté sur différents bootlegs.

Enfin, il termine avec "sweet little sixteen" au son écrasé, détesté par tous les rock critiques parisiens d'alors qui ne connaissaient pas le coté jouissif d'entendre un bon gros "bootleg" au son loin d'être parfait. Mais tellement sain.

La pochette n'est pas très belle je trouve, loin des autres pochettes d'avant. Mais le groupe en négatif assit sur de l'herbe bleue, devant des arbres rouges, sous une montgolfière ou est écrit WATT est intrigante et intéressante. La pochette française en noir et blanc avec le groupe pris en train de jouer sur scène (Ile de Wight?) est de loin bien meilleure, mais c'était une pochette avant première, la maison de disque française n'ayant pas eu le temps de faire imprimer la pochette définitive. Watt est mon album préféré.

 A SPACE IN TIME

J'ai donc découvert la discographie de TYA avec cet album, quand j'ai pu acheter des disques avec mon argent de poche. J'avais adoré le premier morceau "one of these days" très rentre dedans, mais assez léger, avec un final déchainé. Pink Floyd avait sorti en même temps un titre avec le même nom, excellent lui aussi,  sur l'album Meddle. Ensuite "here they come" pas mal, très rock, pas violent, mais très prenant. Puis le titre que tout le monde aime, sauf moi "I'd love to change the world". Les paroles sont belles, mais la musique gnagnan, pénible. Je n'ai jamais aimé ce titre, même joué par Joe Gooch. Un poil plus rock, elle aurait été parfaite. Puis "Over the hills" avec ses violons….Passons.

"Baby won't you rock n roll me" très rock n roll, trop old school à mon gout. À part les deux premiers titres très bons, la face 1 est assez décevante.

La face deux est meilleure, once there was a time, rock, "let the sky fall" aussi de même que "hard Monkeys". Ces trois titres font une suite cohérente, très rock mais pas hard. Vient ensuite "I've been there too" avec son intro paisible, ou l'on entend les vaguelettes de la mer sur la plage. Puis une guitare légère, mais on sent d'emblée qu'il va se passer quelque chose, car l'ambiance est tendue. Suit un crescendo qui se termine en une cavalcade magnifique où la guitare lancée à 100 à l'heure "dépasse" la rythmique … Imaginez une guitare qui dépasse la section rythmique sur la voie de gauche sur l'autoroute. Et bien c'est ça. Ce titre est magnifique.

Malheureusement l'album se termine par la faute de gout ultime "uncle jam" un morceau jazz de boite de nuit parisienne branchouille où se retrouvaient le soir, je pense, les journalistes de rock et folk….

J'adore la pochette avec les 4 musiciens hyper chevelus dans de l'herbe devant une forêt. Très hippie.

Cet album en tout cas, signait la fin d'une certaine forme de rock qui était simple, qui ne se la pétait pas, qui ne cherchait pas la sophistication pénible comme Bowie allait la lancer. La fin du rock simple des sixties - début des seventies. Tous les grands groupes de rock ont suivi le même chemin à l'époque. Et cela à été la fin d'une époque remplacée par le Punk, puis la NWOBHM qui ne se la pétait pas ou un AC/DC dans un autre registre simple sans fioriture de m'as-tu vu. TYA était je pense les ancêtres de ce rock efficace (NWOBHM et AC/DC, Status quo, simple, intelligent, en un mot : génial. Les who ont sortis la même année le géantissime "who's next" avant de sombrer dans la médiocrité (à part  Quadrophenia en 73, qui était leur autre meilleur album)

 ROCK N ROLL MUSIC TO THE WORLD

Sorti en 1972, c'est le seul et unique album de TYA où tous les morceaux sont bons sans aucune exception. Certains sont excellents (standing at the station, you give me loving, choo cho moma) , les autres simplement très bons. Rien à jeter. Pourtant les journaleux de l'époque n'ont fait que l'apprécier modérément (le terme modérément, ou avec modération est très à la mode dans notre France de début de millénaire, aseptisé, pasteurisé, ou tout est interdit ou déconseillé, sauf les directives gouvernementales et l'assurance maladie)…

La presse rock de l'époque était atteinte de snobinardisme (?) très répandu dans les rédactions des journaux. Rock Hard en est atteint aussi, dans ces années 2022-2023-2024. Dommage car c'est le dernier mag de Rock actuellement. Rock et folk existe encore mais entretien sa chute des ventes en continuant à avoir dans ses collaborateurs un certain Ungemuth par exemple. Sa chronique de la réédition de "positive vibrations" est d'une bêtise abyssale.

Donc, cet album commence par "you give me loving", très TYA d'avant, avec un refrain entêtant, puis "convention prevention" très stonien, s'ensuit "turn off the TV blues" qui selon mon dictionnaire de slang franco-anglais aurait un rapport avec les homos, le titre est lourd, très blues, humide et chaud. La face 1 se termine avec "standing at the station" le meilleur de l'album, découpé en deux parties qui vont chacune crescendo, d'abord avec magnifique solo de claviers de Chick, puis un autre crescendo avec la guitare d'Alvin. Le morceau se termine en apothéose. Magnifique. S'il était sorti 5 ans avant, tous les critiques auraient criés au génie.

La face 2 commence avec le très stonien "you can't win them all" puis "Religion" soft mais puissant, aux paroles blasphématoires, mais vraies. S'ensuit la bombe rock'n'roll "choo choo Moma" que tout le monde connaît,

Suit un autre titre stonien "tomorrow I'll be out of town" (décidemment, il n'aimait pas la ville…) pour finir par l'archi connu "rock'n'roll music to the world", pas du tout rock'n'roll, mais lourd et pesant.

100 % de bon dans cet album. Aucun déchet.

Et une pochette superbe, avec les musiciens se reflétant dans des boules de noël. Sans oublier la pochette intérieure reproduisant une photo du public à un concert. Ceux qui se sont reconnus ont du être aux anges. Cette photo du public a été prise par Alvin Lee. Où et quand? J'aimerais le savoir.. Y avait du monde en tout cas.

 RECORDED LIVE

Sorti en 1973. En été, je m'en souviens. Quelle déception j'avais eu à la première écoute, déception qui ne m'a jamais quitté avec cet album tiré de la tournée européenne de janvier 1973.

Le son est insipide, la basse lointaine, la batterie pauvre et la guitare mielleuse ou molle pas possible. On est loin du son riche de Undead ou de Watt. 40 ans après est sorti le "Live fillmore west 1970" où là le son est excellent, comme celui de tout TYA qui se respecte. On est d'autant plus frappé du son médiocre de "Recorded Live" après avoir écouté les titres inédits de cette tournée 1973 non insérés dans Recorded Live mais rajoutés en tant que bonus dans les rééditions des TYA, ou l'album pirate vinyle "European Tour January 1973" où le son est le VRAI son de TYA. C'est ce son que j'aurais aimé entendre en 1973. Quel dommage.

Les titres, que je ne détaillerai pas, parce que archi connus.

Sachez que le son est pauvre. Cela suffit.

Face 1, la seule digne d'intérêt : One of these days (méconnaissable, si insipide) You give give me loving, good morning little schoolgirl, la face 2:  Hobbit, Help me, la face 3: I can't keep from crying, face 4: slow blues in C, lisse, I'm going home lui aussi méconnaissable, léché, aseptisé, puis choo choo moma pas trop mal.

Le terroriste qui a torpillé cet album, était le recording engineer Chris Kimsey….

La pochette est quelconque….

A noter que par la suite tous les opus d'Alvin Lee en solo ou avec Ten Years Later auront ce type de son.

About time sera autre chose.

 POSITIVE VIBRATIONS.

Après la catastrophe de Recorded live, avec ce que disaient les journaux d'une éventuelle séparation du groupe , je m'attendais au pire, surtout qu'entre temps était sorti l'inaudible et nullissime album solo d'Alvin Lee "on the road to freedom" avec Mylon Lefevre.

Et bien non. Le pire avait été évité. Ce n'était pas du meilleur cru, mais certains titres, la majorité, étaient bons. Pas excellents mais bons voire très bons. J'y retrouvais d'ailleurs la sonorité de l'album solo de Chick Churchill "you and me" mille fois meilleur que celui d'Alvin Lee.

Quand je relis les titres sur la pochette pour décrire l'album maintenant, je m'aperçois qu'en réalité j'aime tous les titres. Je pense que j'avais été influencé par les critiques des journaleux en 1974 qui n'aimaient pas l'album.

Mais "nowhere to run", "stone me", "without you", "it's getting harder", "look into my life", et surtout "look me straight into the eyes" sont dignes des albums d'avant 1971.  Je note au passage qu'un des record engineer était le génial Andy Jaworski, présent sur tous les bons albums de TYA du temps de DERAM.

Les autres titres sont plus rock'n'roll et rentre dedans faits pour la scène: "you're driving me crazy" , "going back to Birmingham",

Quant à "I wanted to boogie", à part, et comme son nom l'indique, c'est un boogie très sautillant, très gai. J'adore.

Finalement, j'adore cet album, qui remontre très fort dans mon estime au moment où j'écris cela.

Quant à la pochette, elle est assez quelconque, ni laide, ni belle. J'avais juste noté à l'époque l'absence de gaité dans les visages et le regard tourné ailleurs de Chick qui ne m'avait rien présagé de bon, avec justesse.

 Fin de l'histoire. Enfin, pas tout à fait car:

 ABOUT TIME

En 1989, incroyable, reformation de TYA avec les membres originels. Je vous jure, je n'étais plus ado du tout, mais j'étais hyper content, comme un gamin, surtout qu'un nouvel album "about time" était envisagé.

Je me suis jeté dessus quand il est sorti. Je n'étais plus l'ado de "Watt ou "Rock n roll music to the world". Je n'étais pas déçu, pas du tout, mais j'avais quand même un malaise difficile a expliquer.

Les titres n'étaient pas mauvais, mais pas excellents non plus, sauf ceux signés Leo Lyons (tiens tiens). Comme dans ces années là le son était plutôt à tendance électronique débutante, avec un son de batterie lourdingue (les fameuses batteries électroniques des années 80, horribles), pas fin du tout, auquel mon oreille s'était habituée, je n'ai saisi tout de suite ce qui clochait. A posteriori, j'ai compris que c'était le son de batterie "moderne", très boum-boum, sans finesse. L'ingénieur du son était d'ailleurs Terry Manning qui avait transformé ZZ TOP en bourrin électronique, certes génial avec Eliminator, mais ce n'était qu'un coup unique (one shot) car les albums de ZZTop suivants étaient plus que moyens.(J'ai révisé mon opinion depuis que j'ai écrit ça.: rythmeen est très bon)

Bye bye le style swinguant de Ric Lee. Bienvenu au son des 80's bien bourrin.

Cet album n'était pas mauvais mais non digne de TYA. Je suis totalement persuadé que les mêmes titres joués avec la batterie swing de Ric Lee d'avant 1989 auraient été excellents.

On aurait eu alors un superbe album. Mais qu'est ce qu'ils sont allés foutre avec Terry Manning? Jaworski n'était plus assez bien ? (Il est pourtant crédité sur la pochette).

Les deux titres de Leo sont "working in a parking lot" et " Bad Blood" qui sont pour moi les deux meilleurs de l'album. Pour apprécier les autres il faudrait un autre son de batterie (bis repetita) .

 FIN  de l'histoire TYA avec Alvin Lee, du moins pour les disques. Ils ont rejoués occasionnellement ensemble par la suite.

 On the road to freedom.

J'ai détesté cet album dès sa sortie et sa pose sur ma platine. (je n'avais pas de platine, mais un simple tourne disque. Mais cela ne change rien). Un seul bon morceau, l'éponyme. Les autres, caca boudin. Vraiment, sérieusement, du remplissage de vinyle. Une daube totale. Mais encensée à l'époque par tous les journaleux débiles. Depuis, totalement oubliée. Tant mieux. J'ai toujours nommé Mylon Lefevre "le mauvais". Mais pourquoi donc Alvin Lee est il allé se fourrer dans cette galère? Malgré de bons musiciens sur ce disque, le disque est très mauvais. Il haïssait tellement Leo, Ric et Chick pour se metre dans cette galère et renier TYA?????? Pour preuve, il n'a rien fait avec ce mauvais de Mylon ensuite. Disque à oublier, sauf pour les collectionneurs ou les fans ultimes incapables de discerner le bon du mauvais, comme moi. Mais j'avais discerné le mauvais avec ce disque, donc pas si nul..J'aurais aimé savoir si Alvin Lee avait regretté cet participation ensuite, parce qu'on n'en a jamais entendu parler par la suite de sa part.

 

CHICK CHURCHILL You and Me 

Alors qu'Alvin Lee sortait sa daube avec Mylon, Chick Curchill sortait en même temps You And Me, album passé inaperçu mais totalement jouissif et excellent, du moins la face 1 du LP, franchement grandiose, rien de moins, avec une flopée d'excellents musiciens de groupes en devenir ou déjà implantés (supertramp). Son album était 100 fois meilleur que celui d'Alvin Lee, mais les rocks critics d'alors étaient totalement crétins et l'ont ignoré. Ils n'ont pas vu la qualité de l'album. C'est un problème récurent des rocks critics d'être crétin. Ils sont comme ça, ils n'y peuvent rien, mais ils emmerdent le monde..

Bernie Marsden Guitares  (Wild Turkey, Whitesnake DCD en 2023 RIP)
Roger Hodgson, guitare (supertramp avant que ce groupe soit connu)
Rick Davies Batterie
(supertramp avant que ce groupe soit connu)
Martin Barre Guitares (Jethro Tull)
Gary Pickford Hopkins : chanteur EXCEPTIONNEL, mais totalement méconnu (Wild Turkey, Rick Wakeman), décédé en 2013 d'un cancer

Que du beau monde. Ecoutez "reality in arreas"....

EXCELLENTISSIME ALBUM



mardi 5 mars 2024

2015 - 2016 - 2017 - 2018 - 2019 (fin. Provisoire j'espère)

 2015

Riche année :  

Hard Rock de thierry aznar: pas mal, mais on sent nettement qu'il n'a pas vécu la période TYA. 

Son avis sur you & me de Chick Churchill est bien vu.

Juke box magazine : toujours aussi génial. Dommage que Macron l'ait assassiné avec sa pseudo épidémie de covid.

Les encarts Best étaient dans ces numéros de Juke Box.

Le poster d'Alvin noir et blanc ci après (HEC) était incorporé dans le vinyle Cricklewood Green, que j'ai eu la chance d'avoir quand je l'ai acheté sur le marché du vendredi matin de Château Thierry (02) 




2016 : rien....nothing...

2017:

2018



2019 (fin des articles que je possède)





Terminé. 

A noter que j ai mis à jour 2009. J'avais oublié quelques documents. Restez à l'écoute.